Poissons et crustacés de la côte noroît du Bassin d'Arcachon
Anguille
(Anguilla) L'anguille vit à proximité des vasières et dans les chenaux à l'intérieur du bassin. L'adulte a une couleur argentée, ne dépasse pas un mètre de longueur et sa tête est fine. La migration de cette espèce est particulièrement remarquable, elle gagne la mer des Sargasses, à raison de 15 kilomètres par jour, on la considèez malgré tout comme sédentaire. Elle pond là-bas et la jeune anguille, appelée "leptocéphale" effectue une migration qui va durer trois ans et la ramènera dans un estuaire. Cette jeune anguille localement nommée piballe ou civelle est alors pêchée. Elle grossit ensuite, prend une teinte jaunâtre et va poursuivre sa vie en remontant le fleuve jusque dans une rivière ou un lac. Lorsqu'elle arrive à maturité, elle a une couleur plus grise et le cycle reprend. Sur le bassin, l'anguille est péchée à la foëne ou dans des pièges appelés bourgnes. Gastronomie: Recette de la matelotte d'anguille L'anguille se consomme frite (assaisonnée d'ail et de persil) ou en matelote (sauce vin rouge). La piballe se consomme frite ou en omelette. |
Araignée
de mer (Maia squinado)
Ce
crustacé est très reconnaissable à ses longues
pattes fines, sans grosses pinces. Sa carapace rouge orangé est
ornée de piquants et sert de support à des algues et de
refuge à de nombreux animaux. |
Arénicole
(Arenicola marina)
Il s'agit d'un gros vers, de vingt centimètres de long, qui vit dans le sable. Il se repère par des tortillons dans le sable qui apparaissent à marée basse. Différentes techniques sont utilisées pour sa capture, la plus rustique est d'utiliser une fourche à dents, la moins fatiguante utilise une sorte de pompe à main pour l'extraire de son tube dans le sable. C'est un excellent appât, pour pratiquement tous les poissons, et on le trouve en vente chez la plupart des magasins qui vendent des articles de pêche. |
Astérie
(Asterias rubens)
Elle vit sous les roches Un système de canaux remplis d'eau actionne une multitude de petits pieds ambulacraires ou podiai permet à l'étoile de mer de se déplacer. Elle mange des mollusques, des moules et des crustacés qui viennent de muer. Elle est très vorace. Elle ouvre la coquille de sa victime en forçant avec ses bras et elle met son estomac blanc transparent dans sa coquille pour la manger. Elle met une heure et demie pour ouvrir la coquille puis jusqu’à huit heures pour son repas avant de digérer en une journée. |
Athérine-prêtre
(Atherina presbyter ) |
Balane
(Balanus perforatus)
Ces
crustacés vivent fixés sur les rochers, les piquets et
les coques des bateaux. Appelés cracoys
sur le Bassin, ils ont une forme en cratère, comme un volcan,
avec des rayures. Deux plaques dures leur permettent de se refermer. |
Baliste
(Balistes capriscus)
Le corps est très haut et comprimé
latéralement. La peau est couverte d'écailles rugueuses;
son épaisseur et sa rigidité privent le corps d'une grande
souplesse d'ondulation. La bouche est petite par rapport au corps et
à la taille de la tête. Les yeux sont placés très
haut. Le corps est brun jaunâtre, orné de lignes et motifs
bleutés. Les écailles sont bien prononcées. Les
nageoires sont bleutées. |
Bar
commun (Dicentrarchus labrax)
Sur le bassin on préfère l'appeler
loubine ou brigne
en méditerranée on l'appelle le loup. C'est le poisson
noble du bassin, le plus recherché des poissons côtier
qui fréquente autant les eaux du littoral que le bassin. C'est
une des prises les plus courantes en surf casting. Ce carnassier sédentaire
peut atteindre jusqu'à 1 mètre et dix kilos. |
Bigorneau
noir (Littorina littorea) Ce bigorneau s'appelle aussi littorine. C'est un mollusque marin, gastéropode, invertébré, il s'agit d'un animal à corps mou recouvert d'une coquille calcaire, il est univalve. Il se déplace grâce à son pied musclé. Pour se protéger, il possède une pièce cornée qui lui permet de clore sa coquille: c'est l'opercule. Il broute des algues de différentes espèces. Il est ovipare et hermaphrodite. On le rencontre parmi les algues et dans les trous d'eau sous les pierres. Il se fait de plus en plus rare dans le Bassin d'Arcachon. Gastronomie: Le bigorneau se mange froid après avoir été cuit 10 minutes dans de l'eau salée. |
Céteau
(Microchirus boscanion) Sur
le Bassin d'Arcachon, on l'appelle langue
d'avocat. Le céteau est souvent confondu avec de
jeunes soles. Il s'en distingue par son corps allongé, par l'origine
de sa nageoire dorsale située à l'aplomb de l'œil
dorsal et par le tracé en S de sa ligne latérale dans
la région postérieure de la tête (corps moins allongé,
origine de la dorsale située en avant du bord antérieur
de l'œil dorsal, tracé de la ligne latérale semi-circulaire
chez les soles). |
Clanque
(Mya arenaria)
Sur
le Bassin d'Arcachon, le coquillage appelé claque
(mais aussi pitore, bec de jars ou patago) se trouve enfoui dans la
vase essentiellement dans les crassats,
le long des chenaux, des esteys
ou des rouillets, sur les premiers
mètres du bord. Sa présence se caractérise par
un trou de 1 cm de diamètre environ. Il suffit d'enfoncer un
doigt dans ce conduit pour extraire le coquillage. Pour les sols plus
durs, utiliser une pelle. attention, la coquille est très fragile. |
Chinchard
(Trachurus trachurus) Le
chinchard de petite taille est également appelé coustut
sur le Bassin. Il existe plusieurs espèces de Trachurus. Parmi
elles, certaines portent le nom de saurel (ou maquereau bâtard),
nom que l’on attribue aussi à certaines espèces
de thons et de bonites. Migrateur, se pêche en été
à la mitraillette. C'est une espèce migratrice. |
Congre
(Conger conger) Le congre est extrêmement vorace. Il se nourrit surtout la nuit de poissons vivants ou morts, de mollusques ou de crustacés. Il a la forme d'un serpent, son corps est cylindrique à l'avant et comprimé vers la queue. Il a une forte ressemblance avec l'anguille, son poids peut atteindre 20 kg. Sa couleur varie du gris blanc au noir suivant le milieu naturel. C'est un poisson sédentaire. Sa machoire supérieure est saillante. Présent sur tous les fonds rocheux ou sableux, les bancs d'algues et les herbiers, jusqu'à 50 mètres de profondeurs. Il vit dans des trous le jour, et ne sort que la nuit pour se nourrir. Sa chair est nettement moins bonne que celle de l'anguille. Gastronomie: Recette de la daube de congre |
Couteau
(Solen marginatus) Sur notre rivage, ce coquillage vit dans la couche superficielle du sable. Sa présence se manifeste par un petit cratère dans le sable. Sa récolte se fait au moyen d'une pelle ou à la main en suivant le trou du couteau. Malgré que ce soit un coquillage sa vitesse de déplacement est impressionnante. Ce coquillage est utilisé comme appât pour la pêche en mer. Ce coquillage ne se mange pas seul habituellement mais est excellent mélangé à un ragoût de fruits de mer, ou dans un méli-mélo de coquillages farcis. Il doit de toute façon être haché menu ou mixé, car il est vraiment dur. |
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Coque
(Cerastoderma edule) La coque vit dans le sable sur le Bassin d'Arcachon. Elle s'enfouit dans le sable et se déplace grâce à son pied. Ses 2 valves sont identiques de couleur blanche ou grisâtre. Elle mesure jusqu'à 5 cm. Ce mollusque bivalve est un microphage filtreur qui se nourrit de débris organiques animaux et végétaux en suspension dans l'eau. Les coques sont très souvent regroupées. Les bancs de sable à l'entrée du Bassin sont très prolifiques. Gastronomie: Recette de l'oeuf à la coque Recette de l'omelette aux coques Les coques se consomment accomodées de plusieurs façons (nature, en persillade, avec des pâtes, en omelette, etc ...) après les avoir faites ouvrir et cuire rapidement dans leur eau. |
Crabe vert (Carcinus maenas) On
l'appelle aussi ''crabe enragé'' mais surtout chancre,
sur notre Bassin. De forme s'inscrivant dans un hexagone, ce crustacé
a une carapace à la coloration variable orné de chaque
côté de 5 dents. |
Crevette grise (Palaemon adspersus) Crevette
de taille moyenne (mâles jusqu'à 4.8 cm, femelles jusqu'à
6.5 cm). Elle affectionne particulièrement les zones sableuses
et sablo-vaseuses à proximité des secteurs où l'on
observe des apports plus ou moins réguliers d'eau douce. |
Crevette ronde (Palaemon elegans) Les crevettes du genre elegans vivent près du littoral, nageant occasionnellement en pleine eau mais toujours à proximité des algues. On les rencontre jusqu'à maximum 40 m de profondeur. De moeurs principalement nocturnes, elles se tiennent la journée le plus souvent cachées aux yeux des prédateurs. |
Crevette rose ou bouquet (Palaemon serratus) Bouquet
à l'âge adulte, la crevette rose affectionne les côtes
nos esteys et crassats.
Elle se pêche surtout en hiver, et malgré la finesse de
son goût elle rencontre une forte concurrence des produits d'exportation. |
Dorade grise (Spondyliosoma Cantharus) (s'écrit aussi Daurade) La
dorade grise est aussi appelée griset
sur le Bassin d'Arcachon. Cette espèce qui appartient à
la famille des sparidés est très répandue essentiellement
sur les côtes de la Manche, sur le littoral atlantique, dans le
Bassin d'Arcachon et en Méditerranée. Sa nervosité,
sa vivacité et son humeur fantasque font du griset un poisson
apprécié des pêcheurs sportifs. C'est une espèce
migratrice. |
Dorade royale (Sparus Aurata) (s'écrit aussi Daurade) La
dorade royale se distingue de la dorade rose et de la dorade grise par
la présence d'une bande dorée entre les yeux qui disparaît
le poisson à peine mort et une tache noire à la naissance
de la ligne latérale. La queue assez large lui permet de se déplacer
rapidement, parfois avec des démarrages très rapides.
Les écailles sont minces et petites. |
Etrille (Necora puber) C'est
un petit crabe (6 cm max. de large), assez plat dont la face dorsale
est sombre et veloutée. L'étrille est un crustacé
facilement reconnaissable à ses yeux rouges, nage rapidement
à l'aide de ses deux pattes arrière palmées. Il
est familier des rivages relativement abrités et de nos esteys. |
Gigas
(Crassostrea gigas)
L'ostréiculture
vécue alors la crise la plus grave de son histoire. Menace de
faillite pour de très nombreux ostréiculteurs, menace
d'effondrement de l'ensemble des filières de commercialisation,
la situation était plus que critique lorsque l'on décida
d'importer en masse une variété d'huîtres creuses
originaire du Japon, la crassostera gigas. Au prix d'efforts inouïs,
qui durèrent plusieurs années, le pari fut gagné
et l'ostréiculture du Bassin d'Arcachon sauvée. Aujourd'hui,
la japonaise demeure la seule huître élevée au sein
du Bassin, et s'il reste bien quelques gravettes, Elle est toujours
l'huître cultivée actuellement. |
Gravette
(Ostrea edulis)
L'huître
plate ou commune du bassin d'Arcachon était la Gravette (ou belon)
déjà appréciées par les romains, vantées
par Rabelais, ces huîtres vivaient en grandes abondances sur le
bassin. Au 18ème siècle, une pêche intensive a failli
provoquer sa disparition. |
Huitre
Portugaise (Crassostrea angulata)
En
1868, un capitaine jeta à la mer dans l'estuaire de la Gironde
une cargaison d'huîtres Portugaise creuses Crassostrea angulata
qu'il croyait avariées. Transportées par les courants,
elles virent ensuite renforcer les rangs de ses congénères
sur le bassin. On l'appela la cogne ou l'étrangère et
combattue, en 1904 le ministère de la Marine a même interdit
la création de parcs à huître avec cette huître.
Cette huitre creuse, disparu en 1970 |
Grondin gris (Trigla lucerna) Appelé
pireloun sur le Bassin, le corps
de ce poisson sédentaire est allongé et couvert d'écailles
rugueuses présentant des excroissances qui produisent un reflet
argenté. La tête au frontal abrupt est cuirassée
de plaques osseuses. Les nageoires pectorales ne sont pas aussi développées
que chez le Grondin perlon. Sa ligne latérale est rugueuse et
très en relief, elle est composée de scutelles. Le corps
est gris à gris vert, parfois rougeâtre, le dos est couvert
de plaques claires. Le ventre est blanc. Le
Grondin gris vit en profondeur sur le sédiment meuble. Il existe
une variéte rouge du Grondin que l'on nomme ''rouget grondin''
mais qui n'a rien a voir avec le rouget barbet. |
Hippocampe
(Hyppocampus hyppocampus)
Ce
curieux poisson est bien difficile à voir. Il se tient généralement
immobile, sa queue préhensible accrochée à un support
quelconque. Il apprécie particulièrement les herbiers
de zostère, à faible profondeur (5-6m maxi). Lorsqu'il
nage, sa queue est allongée et il se propulse grâce à
sa nageoire dorsale. Il possède également deux petites
nageoires, de chaque côté de la tête |
Lièvre
de mer (Aplysia kurodai) Le
lièvre de mer est un Gastéropode. Les gastéropodes
sont des mollusques comme les coquillages ou les céphalopodes,
ils se caractérisent par un pied musculeux qui leur sert à
se déplacer. Le lièvre de mer est sans coquille et doit
son nom à ses tentacules qui évoquent des oreilles de
lièvre. |
Maigre
(Argyrosomus regius) Le
maigre (ombrine ou grogneur ou courbine) est un poisson dans
l'océan Atlantique et dans le Bassin d'Arcachon, et, plus rarement,
en mer Méditerranée. |
Maquereau
(Scomber scombrus)
Le
maquereau vit généralement en bancs, en pleine mer. Au
printemps et au début de l'automne, il s'approche des côtes.
Il est très courant d'en rencontrer autour de l'île au
Oiseaux où il se pêche à la mitraillette. C'est
un poisson migrateur. |
Moule
(Mytilus edulis)
Les
moules se développent en banc dans les chenaux ou sur les substrats
durs (pignots, jetées), plutôt dans la zone ouest du Bassin
d'Arcachon. La culture des moules est interdite sur le bassin afin qu'elles
ne rentrent pas en compétition avec les huitres. Par contre depuis
quelques années, les naissains de moules sont captés sur
des cordes enroulées autour de cadres. Ces cordes sont ensuite
expédiées dans les sites français de production
de moules. |
Motelle
(Gaidropsarus mediterraneus)
Ce
poisson vit en eau peu profonde, sous les goémons, ou prisonnière,
à marée basse, dans une mare. |
Mule (Crenimugil labrosus) Poisson
commun des côtes de l'atlantique dont le nom varie en fonction
des régions. Sur le Bassin d'Arcachon on le nomme aussi mulet
ou muge. |
Néréide
(Nereis diversicolor)
Il s'agit là d'un ver qui vit dans le sable. Il semble avoir de nombreuses pattes, qui ne sont en fait que des soies, qui lui permettent de mieux accrocher dans les tubes qu'il creuse dans le sable. Il est très vivace et se tortille constament. Une ligne rouge le parcourt d'un bout à l'autre et il est utilisé comme appât pour pêcher les petits poissons du bord de mer. |
Orphie (Belone belone) Elle
est appelée aiguille sur
le Bassin d'Arcachon. Ce poisson effilé, dont le bec possède
de petites dents, peut atteindre 80 centimètres de long. Il nage
juste sous la surface, en petits groupes dispersés et s'approche
occasionnellement des côtes. Ce poisson est comestible et sa principale
caractéristique est la couleur de ses arètes qui sont
vertes. Ce poisson est migrateur. |
Palourde (Ruditapes decussatus) Elle
est appelée coutoye (ou
clovisse) sur le Bassin d'Arcachon. Elle s'enfonce de 20 à 30
cm dans le sol. La palourde possède un long organe tubulaire
à orifices d'entrée et de sortie séparés
qui va jusqu'en surface pour pomper l'eau riche en éléments
nutritifs du plancton. C'est un coquillage comestible très recherché.
En 1980, la palourde japonaise (ruditapes
philippinarum) fut introduite dans le bassin d'arcachon. |
Pistiche (Marphysa belli) Ver annelé, plat, épais et ferme. De couleur allant du beige au brun foncé en passant par le rouge. |
Plie (Pleuronectes platessa) ou carrelet Ce
poisson est appelé cardine
sur le Bassin d'Arcachon. Le carrelet vit sur les fonds sablonneux jusqu'à
200 mètres. Il pénètre dans les estuaires des fleuves.
Il s'agit d'un poisson sédentaire très commun que l'on
trouve au large à l'océan, sur les plages de sable ou
sur les fonds vaseux. Les points qu'il possède sur son dos, et
qui le différencient des autres poissons plats, sont rouges ou
jaunes. Il atteint couramment de 25 à 30 centimètres et
mange des vers de sable et des petits crustacés. |
Raie bouclée (Raja clavata) Voici
la raie la plus commune, qui est également délicieuse.
Elle est sédentaire et se trouve sur les fonds sableux ou vaseux
autour de l'île aux oiseaux et dans les fosses. Ce poisson vit
dans des eaux relativement profondes, mais il lui arrive parfois de
s'approcher de la côte. La raie bouclée doit son nom aux
boucles, fortes épines recourbées (assez semblables à
des épines de rosier), qu'elle porte plus ou moins disséminées
sur le dos; mais ces boucles peuvent être absentes ! La coloration
est très variable, parfois avec des ocelles, mais les dessins
annelés de la queue sont en revanche un bon signe distinctif. |
Raie torpille (Torpedo marmorata) La raie torpille abondait dans le bassin, on pouvait marcher dessus, et prendre une légère décharge, rien qu'en se promenant dans les parcs à huîtres. De chaque coté, en arrière des yeux, se trouvent des organes électriques capables d'envoyer des décharges de 80 volts. Il est très lent et ne se sauve pas vraiment devant le danger. Cette défense naturelle lui permet également de paralyser des petits poissons qu'il mange ensuite. La raie torpille peut atteindre jusqu'à 1 mètre mais le plus fréquemment, on ne rencontre que des individus qui ne dépassent pas 50 cm. La raie torpille est capable de s'enfouir de 10cm en quelques secondes |
Rayé ou Marbré (Lithognathus mormyrus) Ce sparidae a un corps oblong, comprimé, mais assez peu élevé. Le museau est long et saillant. Les dents sont petites et pointues sur le devant des mâchoires et molariformes sur les côtés. Les épines de la nageoire dorsale sont graduellement croissantes jusqu'à la 5ème ou 6ème ; la pectorale est courte. Le corps gris argenté, est zébré de 12 à 14 bandes transversales noires qui s'estompent sur le ventre. Le marbré mesure jusqu'à 40 cm de long pour 2 kg maxi. Se pêche dans les cheneaux ou autour des jetées souvent isolé. Ce poisson est un migrateur. |
Rouget-barbet (Mullus Barbatus) Ne
pas le confondre avec le grondin. Il porte des barbillons mentionniers
qui lui ont vallu le surnom de ''rouget barbet'' ou "surmulet".
De couleur brun verdâtre, il devient rouge après sa mort
mais sa couleur peut changer en fonction de la situation, de l'heure
ou de son humeur. Il peut atteindre vingt centimètres, son corps
est allongé, recouvert de larges écailles. Il est migrateur
et vit en petits groupes sur les fonds sablonneux, à partir de
deux à trois mètres de profondeur cherchant de petits
invertébrés dans le sable pour lui tenir lieu de repas,
on le trouve surtout de septembre à mars, mais aussi le reste
de l'année en moindre abondance. En septembre:octobre on pêche
dans le bassin les petits rougets-barbet appelés vendangeurs. |
Sar (Diplodus sargus) C'est un poisson osseux au corps ovale, assez haut et comprimé (d'où le nom de "brême de mer" qu'on donne encore à ce poisson) qui peut atteindre 1,800 Kg pour 30 à 40 cm de long. Il est sédentaire et reconnaissable à sa coloration gris argenté, à une bande transversale noire qui s'étend sur la nageoire dorsale et l'anale ainsi qu'à des raies transversales foncées qui apparaissent comme une pigmentation protectrice ou une livrée de combat ou encore une livrée nuptiale et qui disparaissent progressivement chez les adultes. |
Seiche (Sepia officinalis) Dans
notre Bassin d'Arcachon, la seiche ou sipe,
vit plutôt dans les herbiers de zostères, sa défense
est la fuite après avoir lâché un nuage d’encre
déroutant son adversaire. Sa pêche se pratique de façon
réglementée à la ligne ou au filet tramail. Sa
chair est très réputée. Les petites seiches sont
appelées casserons sur
notre Bassin. |
Sardine
(Sardina pilchardus)
Autrefois
appelés "royan" sur le bassin et à Bordeaux,
ce nom a peu à peu disparu dans la région. Voilà
encore un poisson que vous aurez du mal à trouver au fond du
bassin. Il vit en banc immense et sa proximité des côtes
dépend essentiellement de la température de l'eau. La
sardine a un corps fusiforme, de section ovale, le bord ventral est
en dents de scie. Ses écailles sont grandes et se détachent
facilement. Les deux derniers rayons de la nageoire anale sont plus
longs que les autres. La coloration du dos est verdâtre ou bleutée,
les flancs et le ventre argentés, une bande longitudinale bleu
brillant se présente parfois sur les flancs. Sa taille maximale
est de 25 cm. |
Sole
commune (Solea lascarisa)
La
sole est sans doute le poisson plat le plus connu tant sa chair est
appréciée. La sole commune, appelée encore sole
franche ou sole de Douvres, est un poisson de 30 à 45 cm, au
corps très comprimé et ovale. Elle a le ventre blanchâtre
et le dos brun marqué de taches sombres. Ce poisson fin, qui
peut atteindre 70 cm et l'âge de 27 ans, apprécie particulièrement
les fonds de sable fin et de vase. Les professionnels la pêchent
avec des filets, les anciens la pêchaient à la foène
(sorte de fourche) à marée basse. Elle est sédentaire. |
Tacaud
(Trisopterus luscus)
Le
tacaud est un poisson qui ressemble au merlan. Il est surnommé
gode sur le Bassin. De forme
un peu plus trapue, il mesure de 20 à 25 cm (45 cm au maximum).
Sa coloration est caractéristique : dos brun, flancs rayés
verticalement d'or et d'argent. Il vit de 3 à 4 ans et se nourrit
de crustacés et de mollusques. Il est lui même la proie
des congres. Sa chair est très semblable à celle du merlan
et tout comme lui, il est très apprécié des amateurs.
C'est une espèce sédentaire. |
Tère
(Trygon pastinaca)
Grosse raie ou terre ou pastenague, aussi appelée miourine. Sa principale caractéristique, qu'il est préférable de connaître, est l'aiguillon qu'elle porte sur le haut de sa queue. Il est prolongé par une glande à venin et une piqure de pastenague est très douloureuse. Si elle n'est pas mortelle, elle vous envoie quand même à l'hopital pour 3 jours. Ce poisson beaucoup moins abondant aujourd'hui, causait autrefois des dégats dans les parcs à huitres où il broyait la coquille des huitres pour les dévorer. C'est une espèce migratrice. |
Turbot
(Scophthalmus maximus) Le
turbot est l'une des espèces de poisson de mer les plus fines
qui existent. Seuls les jeunes turbots s'approchent près des
côtes. Les adultes sont un peu plus au large. A l'instar du caméléon,
le turbot adapte sa couleur à celle du fond. Son dos varie donc
du jaune sablonneux au brun foncé constellé de macules
plus sombres. C'est une espèce sédentaire. |
Ver à tube (Diopatra neapolinata) Le ver à tube est pourvu d'antennes au niveau de la tête et de machoires puissantes. Il vit dans un mélange sablo-vaseux à proximité des vieux parcs à huitres ou de coquilles. C'est un appat très intéressant car il possède une bonne tenue. Un ver d'exception pour le Bassin d'Arcachon. La nuit il présente l'avantage d'être phosphorescent. |
Vive
(Trachinus draco) Poisson
venimeux que l'on trouve enfoui dans le sable sur les plages du littoral
atlantique. Les rayons épineux de la 1ère dorsale ainsi
que le fort piquant operculaire sont munis de sillons profonds, communicants
avec des glandes à venin. Les blessures causées par ce
poisson provoquent de violentes douleurs accompagnées d'irritation
et d'enflures. Le venin paralyse les globules blancs du sang et dissout
les globules rouges. En cas de piqûre, il faut faire saigner abondamment
les piqûres et se rendre à un poste de secours où
on vous inocculera un anti-venin. C'est une espèce sédentaire. |